Quelle joie pour moi de pouvoir partager avec vous ma passion pour cette licence. Ceux qui me connaissent, comprendront à quel point elle est gravée dans mon âme de joueur. Je serai le plus objectif possible, promis !

Bienvenue dans la capsule spatio-temporelle de « BULMA »

Le trio de Dragon Quest

Yuji Horii, Koichi Sugiyama et Akira Toriyama

1958 : Le japonais Kōichi Sugiyama compose (musicalement) pour la première fois, pour une chaîne de télévision.

1980 : Le JAPON entre dans la grande danse du jeu vidéo : PAC MAN de NAMCO, et SPACE INVADERS de TAITO.

1981 : Un certain Akira Toriyama 鳥山 明,le créateur de DRAGON-BALL, remporta le prix Shogakukan Manga Award du meilleur manga shōnen (avec DR. SLUMP).

1982 : Un certain Yūji Horii gagne un concours de programmation. Ce challenge était organisé par la société ENIX. Le prix ? Un voyage à San-Francisco. Au cours de son voyage il fut fasciné par Wizardry (un jeu de rôle sur Apple II).

Vous avez compris, ces trois là forment le trio gagnant de Dragon Quest. Un design inoubliable, une musique inoubliable et des scénarios inoubliables. Mais il leur fallait une maison d’édition capable de prendre des risques pour les soutenir, c’est ENIX qui le fit. Il leur fallait un studio de développement capable de retranscrire le point de vu des artistes, c’est CHUNSOFT  qui releva le défi.

1986 : Un Role Playing Game (RPG) voit le jour, pour la première fois, sur une console de salon. Il se nomme Dragon Quest, il est distribué sur NES (FAMICOM au Japon). Pour l’époque ce fut un raz de marée, 2 millions d’exemplaires vendus.

Le tout premier Dragon Quest sur NES

Les épisodes s’enchaînèrent avec le même succès triomphal. La série est devenue tellement populaire (et ce n’est pas une légende urbaine) que le gouvernement japonais imposa que les sorties à venir ne devraient avoir lieu que les week-end ou jours non travaillés, afin de lutter contre l’absentéisme scolaire et professionnel.

« Et nous, pauvres européens ? Merci SONY ! »

Mis à part les quelques miettes, vendues aux États-Unis, sous le titre Dragon Warrior, il faut cependant avouer que ce succès était surtout « Japono-Japonais ». Quelques magazines spécialisés en Europe le mentionnaient, mais nous ne faisions alors que caresser l’espoir insensé de le voir un jour chez nous (même en anglais, pas grave).

1994 : Suite à une guerre de brevets et de droits, un accord entre SONY et NINTENDO ne verra jamais le jour. Las de toute cette histoire, SONY commercialise sa console de jeux : la PlayStation 1.

Ainsi vit le jour la Playstation 1

2000 : SONY commercialise la Playstation 2 et écrase la concurrence. 1 million d’exemplaires vendus en quelques jours.

Ainsi vit le jour la première PlayStation

2001 : L’Odyssée de l’espace, sortie de Dragon Quest IV sur PS-ONE. Il réalise 1.21 million de vente sur cette plateforme.

2003 : Le 1er avril –ce n’est pas un poisson- Square fusionne avec son principal rival japonais, la société Enix, et forme l’entreprise Square Enix.

2004 : Encouragé par les résultats des sorties sur PS-ONE et ne pouvant ignorer les ventes monstrueuses de la PS2, Dragon Quest VIII voit le jour sur cette plateforme. Ce sera le premier opus pensé en 3d et cell-shading (il faut dire que les performances graphiques de la PS2 ont beaucoup aidé). Le travail des développeurs du studioLEVEL-5 a été magnifique. 3 millions d’exemplaires écoulés au JAPON.

L’épisode clef pour le monde

Dragon Quest VIII ne devait pas sortir en Europe, cependant SONY (qui était alors en position de force) ne l’entendait pas de cette oreille. Les négociations entre SONY et Square Enix furent houleuses. Square Enix abdiqua à condition que la version européenne subissent quelques modifications : dans la version japonaise, les dialogues ne sont pas doublés mais des voix ont été ajoutées pour la version américaine lors des dialogues les plus importants. Ces voix sont restées identiques dans la version française avec bien évidemment des sous-titres en français. Contrairement à la plupart des jeux de rôles doublés en anglais, les personnages parlent anglais avec un accent britannique au lieu d’américain (ce qui est considéré comme plus crédible dans un environnement médiéval européen). Les menus, jugés trop austères pour le public occidental, ont subi une refonte totale pour la sortie américaine. Les musiques ont été réenregistrées avec un véritable orchestre.

Début des problèmes pour mon portefeuille de collectionneur

2006 : A cette époque je ne décrochais pas de Gran Turismo. Un soir, alors que j’allumais la télévision pour prendre des nouvelles du monde, un spot publicitaire attira mes oreilles et mes yeux. C’était l’annonce de la disponibilité prochaine de Dragon Quest VIII dans notre beau pays. Estomaqué par cette annonce je fonçais sur mon téléphone, toutes affaires cessantes – Bonsoir monsieur Micromania , avez vous reçu Dragon Quest 8 ? – Bonsoir monsieur, et bien nous venons tout juste de le recevoir….Monsieur ? Monsieur ? vous êtes là ? …bip…bip…bip. J’ai battu des records de vitesse jusqu’au magasin et le soir même je l’avais.

Ha ben bravo !! Heureusement Néodido peut étancher ma soif

Au final, Dragon Quest VIII a permis au monde de découvrir la saga. Quasiment 5 millions d’exemplaires écoulés et pas moins de 900 000 rien que pour l’hexagone. Des tonnes de félicitations de la presse spécialisée. En têtes des ventes de Micromania pendant plusieurs semaines.

À ce moment-là, avec mon forfait internet 1 méga par câble (c’était le top pour l’époque), je surveillais les ventes. Je me félicitais des chiffres et je me disais que le mariage entre Dragon Quest et Playstation était acté. Les prochains épisodes arriveraient surement sur les Playstation. Après tout SONY avait malmené la concurrence ; high kick SEGA et low kick big N. Eh bien non !!! le low kick n’était pas suffisant. Big N ne se laisse pas faire si facilement. Il a de la ressource et il m’obligea à acheter une trois déesse pour pouvoir continuer l’aventure avec l’épisode IX…bordel ! Je désespérais de plus en plus avec l’épisode X, uniquement au Japon et en MMORPG, non mais allo ! quoi ! C’est à ce moment là, désespéré, que je me suis décidé à me mettre au japonais pour continuer.

2015 : Dragon Quest Heroes : Le Crépuscule de l’Arbre du Monde, sur PlayStation 4 et PlayStation 3 me rassure.

2016 : Dragon Quest Builders sur Playstation 4 sèche mes larmes.

2017 : Sortie de Dragon Quest XI sur Playstation 4, Papi Gamer est heureux. La foi revient. Alléluia !!

2019 : Papi Gamer s’achète Dragon Quest XI pour PS4 et il est heureux.

« La saga Dragon Quest c’est plus de 50 millions d’exemplaires à travers le monde »

Et oui pour rattraper les erreurs du passé…enfin ! La SAGA c’est diversifiée. A coup de « spin-off » Entre Dragon Quest Builders, Dragon Quest Monster, j’en passe et des meilleurs. Dragon Quest essaie de renouveler son cortège de fans. L’expérience, réussie, de FINAL FANTASY à travers le monde pourra aider.

Vous m’avez surement reconnu je suis celui qu’on surnomme Papy Gamer. Quand Néodido m’a proposer de m’investir sur son site internet, je n’ai pas hésité une seconde.

Je vous laisse avec un peu de musique douce :

 

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